Table des matières

Les clés pour investir en République du Congo

L’abondance de ressources naturelles

        • 6 milliards de barils de réserves de pétrole brut ;
        • 130 milliards de réserves de potasse ;
        • Autres réserves : fer, étain, uranium, phosphate, calcaire, zinc, plomb, cuivre, manganèse, or, argent, diamant, grés bitumeux, géométraux…
        • Très fort potentiel énergétique estimé à 14000MW en hydroélectrique ;
        • Enormes potentialités de production animale et végétale
        • Dix (10) millions d’hectares de terres arabes et de ressources halieutiques diversifiées ;
        • Immenses forêts naturelles de 22,5 millions d’hectares couvrant 65% du territoire national ;
        • Faune et flore abondantes et diversifiées ;
        • Potentiel important en écotourisme avec les savanes, montagnes, plateaux, grottes, lacs…

Pétrole & hydrocarbures

Le Congo est le quatrième plus grand producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. 90% des exportations et 75% des recettes budgétaires proviennent de ce secteur. Les difficultés actuelles inhérentes à la chute des cours du baril de pétrole justifient les orientations stratégiques en cours de mise en œuvre, visant l’intensification de la diversification économique de manière à accroître significativement la croissance hors pétrole. Dès lors, le secteur pétrolier servirait à consolider et à pérenniser la croissance économique globale en la hissant à un niveau compatible aux objectifs de l’émergence économique visée.

Atouts et potentialités

Le Congo dispose de réserves importantes en pétrole brut, mais plus modestes en gaz. Au rythme actuel de production, un tel potentiel permettrait au moins 20 ans d’exploitation et d’activités annexes. Le Congo est aussi relativement compétitif en termes de coûts d’exploration et d’exploitation, qui pourront encore s’améliorer avec les efforts de réforme de la filière et les importants investissements en rationalisation des capacités et des méthodes de production. A cela s’ajoute des perspectives encourageantes pour de futures découvertes compte tenu de l’ampleur des investissements d’exploration et les conditions naturelles favorables du pays.

Production pétrolière en 2015 : 241 000 barils/jour ; prévisions 2016 : 284 931 barils/jour
Réserves de gaz : 130 milliards de m3 Réserves totales Pétrole (toutes catégories)= 8,25 milliards de barils
Réserves récupérés fin 2010= 2,225 milliards de barils Réserves restantes 2010(toutes catégories)=6 milliards

Opportunités d’investissements

De nombreuses opportunités d’investissement peuvent être recensées :

  • Acquisition des permis de recherche et d’exploitation dans les zones libres du bassin côtier et du bassin intérieur de la Cuvette;
  • Prise de participation dans les permis de recherche et d’exploitation déjà attribués ;
  • Extension des activités de l’usine de raffinage CORAF qui n’arrive qu’à tourner à 70% de sa capacité pour satisfaire 70% de la demande nationale;
  • Construction d’un complexe ammoniac/urée ;
  • Fabrication de méthanol ;
  • Production de bitume routier ;
  • Fabrication des matières synthétiques ;
  • Production de l’oxygène ;
  • Installation de l’usine de propane ;
  • Transport et stockage massifs de produits pétroliers, pour dépasser le faible stock de sécurité actuel (moins de 30 jours sur Brazzaville et Pointe noire) ;
  • Conditionnement, transport et commercialisation du gaz ;
  • Production et commercialisation des lubrifiants et autres produits pétrochimiques ;
  • Construction des stations-services le long des routes et autoroutes ;
  • Construction des entrepôts de stockage des produits pétroliers dans tous les aéroports et ports et des centres emplisseurs à l’intérieur du pays.

Mines

Le Congo dispose de réserves minières importantes. Ce potentiel minier demeure sous exploré et sous exploité. La mise en œuvre de ce potentiel pourrait constituer une source importante de revenus et contribue à diversifier l’économie largement tributaire du pétrole. En l’état de la connaissance actuelle du sous-sol, plusieurs indices de gisements d’or, de diamant, de potasse, de fer, de polymétaux et d’autres substances minérales à usage agricole et industriel sont répertoriés.

Atouts, potentialités et configuration du secteur

Selon plusieurs études disponibles, le potentiel minier du Congo se présente comme suit :

  • 25 milliards de tonnes des réserves de fer localisés dans les départements de la Lékoumou (Mayoko, Zanaga, Bambama, Madzoumou) au Sud du pays et de la Sangha (Mont Nabemba, Ivindo, Boundoudo, Avima, Nabeba et Youkou) dans le Nord du pays ;
  • 3,2 milliards de tonnes de resserve de potasse localisés dans les départements de Kouilou/Pointe-Noire;
  • 2,2 millions de tonnes de resserves de cuivre
  • 531 millions de tonnes de resserves de phosphate.

Pour réglementer l’investissement dans le secteur minier, la République du Congo a adopté en avril 2005 un nouveau code minier par la loi n° 4-2005 du 11 avril 2005.Ce code minier met en place des conditions attractives et établit un régime clair concernant les accords pour l’exploration et l’exploitation minières.

Le code minier attribue aussi, sous réserve qu’une licence minière soit accordée, une part de 10% à l’Etat congolais dans tous les projets miniers. La redevance minière varie de 2% à 7% selon les substances minérales non précieuses et de 5% en ce qui concerne les substances minérales précieuses, etc.

Opportunités d’investissements

Il existe plusieurs opportunités potentielles liées à la construction des unités de transformation locale. Des appuis seront accordés aux industriels pour la transformation locale des minerais, avec l’implantation:

  • des usines de première transformation : pelletisation et production de DRI grâce à la disponibilité de gaz naturel et d’électricité ;
  • des usines de seconde transformation : fonderies, usines d’affinage ;
  • des usines de troisième transformation (bonification) : usinage de pièces, moulages (au sable, permanent, à la cire perdue, au plâtre et en mousse polystyrène), Ateliers de fabriques de produits métalliques ;

Le Gouvernement étudie l’option de construction d’une nouvelle zone économique spéciale dédiée à l’acier et à la métallurgie (« Cité du Métal »).

D’autres opportunités existent dans la recherche et le développement de nouveau gisements prometteurs.

A titre indicatif, il est signalé la découverte de traces de gypse dans le département de la Bouenza. Le gypse est un minerai de premier plan pour la valorisation efficiente du calcaire existant en abondance dans le pays parce qu’il est utilisé comme intrant dans la fabrication du ciment. Actuellement, le Congo importe le gypse, alors que le pays s’achemine vers une production record de ciment avec pas moins de cinq (5) cimenteries qui seront actives à terme. Parmi celles-ci, la cimenterie Dangoté, située dans le département de la Bouenza, avec une production attendue de 1 500 000 tonnes de ciment par an.

Agriculture & Agro-Industrie

Malgré la place prépondérante qui lui est reconnue depuis toujours à travers plusieurs politiques et initiatives nationales (depuis longtemps l’agriculture avait été déclarée priorité des priorités), l’agriculture congolaise demeure sous exploitée, nonobstant d’indéniables potentialités existantes. Par conséquent, le tissu de l’industrie agroalimentaire est quasi inexistant hormis la sucrerie et quelques petites et moyennes industries opérant essentiellement dans le conditionnement de l’eau minérale, de jus de fruits et de lait.

La part du secteur agricole dans le PIB est tombée de 20% dans les années 1980 à 3,4% en 2013. La forte dominance des exploitations traditionnelles de petite taille, l’exode rural et le vieillissement des actifs agricoles font partie des facteurs explicatifs de ces contreperformances.

Ces insuffisances se traduisent notamment par un déficit chronique de la balance alimentaire avec des importations alimentaires qui se chiffrent à plus de 200 milliards de FCFA en moyenne annuelle, ces cinq (5) dernières années.

Atouts et potentialités

Le secteur agricole de la République du Congo bénéficie de nombreux atouts, parmi lesquels :

  • la position du pays à cheval sur l’équateur et son patrimoine végétal varié lui confèrent des possibilités de cultures étalées sur toute l’année. A titre d’exemple, le pays dispose de 21 espèces de manguiers, 6 de mandariniers et 4 d’orangers ;
  • le pays dispose de plus de 10 millions d’hectares de terres cultivables dont à peine 10% sont mises en valeur ;
  • le Congo figure parmi les pays les plus arrosés du continent africain, avec une pluviométrie annuelle comprise entre 1200 à 2000 mm ;
  • un vaste réseau hydrographique organisé autour de deux principaux basins : le basin du fleuve Congo au nord et celui du Kouilou-Niari au sud ouest ;
  • des pâturages naturels abondants propices à l’élevage ;
  • un marché urbain largement demandeur et solvable du fait même de l’urbanisation, auquel s’ajoutent des opportunités d’exportation tant vers le marché sous régional que vers le marché international ;
  • un cadre largement libéralisé et fiscalement favorable et un engagement affirmé du gouvernement pour l’exonération des droits et taxes de douane sur l’importation du matériel et équipements agricoles.

La relance en cours des cultures de rente comme le cacao et le palmier à huile constitue un potentiel important pour le développement futur des produits comme les huiles alimentaires et le biodiésel. L’entreprise Eco-Oil Energie, qui a repris les anciennes installations de la Sangha Palm et de la Régie nationale des palmeraies du Congo (RNPC), a déjà réhabilité 3 500 hectares de palmiers à huile dans la Sangha et démarré sa production à titre expérimental, avec une capacité attendue de 100 000 à 150 000 litres d’huile par heure. À terme, 50 000 hectares de palmiers devraient être plantés, dont 45 000 serviraient à la production de biodiesel. 180 000 hectares de forêts concédés à la société Atama Plantation ont également été défrichés pour permettre la culture de palmiers à huile.

Atouts du sous-secteur pêche-aquaculture :

  • Deux bassins principaux ayant chacun un grand nombre d’affluents : le bassin du fleuve Congo, du Kouilou –Niari, des lacs et des lagunes ;
  • Côte de 170 km sur l’océan atlantique ;
  • Potentiel de capture de la pêche maritime : plus de 80 000 tonnes par an ;
  • Potentiel de capture de la pêche continentale : de l’ordre de 100 000 tonnes par an ;
  • Potentiel important des bassins du Congo, du Kouilou –Niari et de la Basse Alima pour le développement de l’aquaculture ;
  • Des espèces rares et prisées qui peuvent faire l’objet d’un élevage d’exportation : les crustacés tels que les Missalas, certaines espèces de poissons comme le Malangwa, le Djombo, le Ngolo, etc.

Opportunités d’investissements

Les atouts suscités sont autant de possibilité de développement et de diversification des produits agro-industriels et halieutiques.

Plus spécifiquement, il y a possibilité de :

  • développer des cultures de rente : cacao, café, palmier à huile, l’hévéa
  • développer les cultures vivrières: produits maraîchers, maïs, manioc, etc.…
  • développer l’arboriculture fruitière sur l’ensemble du territoire national
  • développer l’élevage des bovins, ovins, caprins, porcins et de la volaille
  • réaliser les stations piscicoles et aquacoles
  • réaliser les activités de traitement et de transformation industrielle des produits halieutiques
  • réaliser les activités de traitement et de transformation industrielle des produits agro-pastoraux sur l’ensemble du territoire national
  • développer les industries d’intrants agricoles et d’aliments de bétail
  • la production de viande de bœuf, de volaille et d’œufs ;
  • la construction et la gestion d’abattoirs ;
  • la transformation de fruits ;
  • la mise en place d’une unité de montage des tracteurs et d’autres équipements agricoles en vue de promouvoir les activités de mécanisation en cours ;
  • la location et la maintenance du matériel et d’engins agricoles ;
  • la création des sociétés spécialisées dans la production des semences améliorées, l’aliment de bétail et d’engrais;
  • l’appui dans le domaine de l’amélioration des pâturages en vue de soutenir l’élevage bovin et de petits ruminants ;
  • le transport et le conditionnement de produits agropastoraux constituent autant de créneaux porteurs.

Forêt & Industrie

Une exploitation forestière respectueuse de l’environnement, la promotion des plantations forestières et agro forestières, la transformation plus poussée du bois, tels sont les principaux traits caractéristiques de la politique sectorielle dans ce domaine.

Atouts et potentialités

  • 12, 8 millions d’hectares concernés par l’exploitation forestière au Congo
  • Une faune et une flore abondantes composées de : 6500 espèces végétales, 200 espèces de mammifères, plus de 700 espèces d’oiseaux, 45 espèces de reptiles et plus de 632 espèces d’insectes.
  • Majeure partie des produits non ligneux non exploités et mal connus
  • Important secteur porteur de croissance : 2ème contributeur au PIB et aux exportations après le pétrole.
  • Existence d’un code forestier incitant à la transformation plus poussée du bois (85% de minima)
  • Prépondérance de l’aménagement durable des exploitations forestières
  • Forte demande en logement et en matériaux de construction, sur le marché national et régional
  • Mise en œuvre en cours du Programme National d’Afforestation et de Reboisement (PRONAR) visant un millions d’hectares de plantations forestières à objectifs multiples, pour la période 2011-2020.

Opportunités d’investissements

  • Exploitation forestière sous aménagement durable
  • Mise en place des unités de valorisation des déchets de l’exploitation forestière (élagage, débardage, mise en fagots et broyage des rémanents forestiers, collecte et pressage de copeaux de bois)
  • Implantation des industries de bois de première transformation (tranchage, déroulage, sciage, etc.…)
  • Implantation des industries de bois de deuxième transformation (meubles, contre-plaqués, papier, emballages, carton, charpentes, menuiserie, etc.…)
  • développer, une industrie de kits d’assemblage en bois incorporant également différents matériaux et permettant de produire en série des logements ;
  • plantations domaniale pour la production de bois d’œuvre avec des espèces de production du bois de service et bois d’œuvre ;
  • plantations avec des espèces à croissance rapide (Eucalyptus clones créés et certifiés par la recherche forestière, Acacia auriculiformis, etc.…) pour la production du bois-énergie ;
  • plantation pour la production du bois de service (Perches, Gaulettes, Poteaux de ligne électriques et téléphoniques dont les déchets sont utilisés en énergie) ;
  • plantations avec des espèces locales et améliorées pour la production des PFNL (huiles, résines, fruits et légumes).

Bâtiments & Travaux Publics

Atouts

L’industrie de la construction bénéficie actuellement d’un climat favorable à son développement du fait notamment :

  • De la politique de la municipalisation accélérée ;
  • de la politique de modernisation d’habitats sociaux dans le pays ;
  • des politiques de grands travaux de construction d’infrastructures de transport (routes, ponts, chemins de fer, ports, aéroports) au Congo, en RDC et dans toute la sous-région Afrique Centrale (Cameroun, RCA, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad) ;
  • des grands programmes de construction d’ouvrages de production et de transport d’énergie, d’eau et d’assainissement (barrages hydroélectriques, centrales thermiques, lignes de transport d’énergie électrique, conduites d’irrigation agricole) au Congo et dans toute la sous-région ;
  • du programme de reconstruction après la catastrophe du 4 mars 2012 ;
  • du programme de construction des infrastructures de transport et de sport pour la préparation des jeux africains de 2015 à Brazzaville.

Opportunités d’investissements

  • Implantation des industries des matériaux de construction
  • Entreprise de construction, de réhabilitation, entretien des bâtiments et ouvrages divers (logements sociaux, bâtiments de service, infrastructures de transport, équipement industriels, ouvrages agricoles etc.…)
  • Implantation d’unités de fabrication d’articles de charpente et de plafonnage
  • Implantation des scieries industrielles
  • Implantation d’industries de métallurgiques
  • Implantation d’industries métalliques
  • Construction de briqueteries, de tuileries
  • Entreprise d’exécution des travaux des BTP

 Tourisme & hôtellerie

Atouts touristiques

Concernant le patrimoine naturel, il est constitué des parcs et de réserves avec toute la biodiversité qu’ils renferment ainsi que de nombreux sites d’intérêt touristiques. Le pays a érigé prés de 13,3% de son territoire en aires protégées, au nombre de 16, sous différents statuts, il s’agit notamment de :

  • quatre (4) parcs nationaux (Odzala Kokkoua ; Nouablé Ndoki, Conkouati Douli, Ntokou-Pikounda)
  • neuf (9) réserves sous différents statuts (réserves de faune de Mont Mfouari, de Nyanaga nord, de Tsoulou et de la Léfini, la réserve de la biosphère de Dimoneka, la réserve communautaire du lac Télé, les réserves de la Patte d’Oie et de Tchipounga, les sanctuaires de gorille de Lossi et de Lesio Louna),
  • deux domaines de chasse (Nyanga sud et Mont Mavoumbou)

Deux sites culturels d’une grande importante ont été inscrits sur la liste indicative de l’UNESCO. Il s’agit de l’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango et du domaine royal de Mbé.

Le Congo peut miser sur le tourisme fluvial, avec l’organisation de croisières sur le majestueux fleuve Congo. Un produit qui peut intéresser la clientèle internationale que locale.

La clientèle locale, pour sa part, peut compter actuellement sur divers produits mis en valeur par des privés : activités sportives (golf notamment), pêche sportive en mer et loisirs balnéaires dans le département du Kouilou, où la côte dispose de plages et de sites naturels de toute beauté (gorges de Diosso) autour de Pointe-Noire, largement fréquentés par les Congolais aisés et les expatriés.

Sur le plan artistique et culturel, la présence de nombreux peintres, sculpteurs et musiciens, peuvent faire du Congo une destination culturelle de renom. Brazzaville est la terre de la musique, elle abrite tous les ans, le Festival Panafricain de musique (FESPAM). La capitale congolaise qui fût à l’époque coloniale la capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF) et une ville cosmopolite, qu’elle est restée, comporte également une école de peinture (Ecole de Poto-Poto) et divers monuments et places rappelant les moments forts de son histoire : Basilique Sainte Anne, stèle dédié à De Gaulle, Mausolée Marien NGOUABI, Mausolée Pierre SAVORGNAN De Brazza, etc.

Les capacités d’hébergement du pays recensés en 2012 étaient de 987 hôtels, offrant un total de 12 427 chambres, avec une forte concentration dans les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le parc hôtelier Congolais a considérablement augmenté depuis 1999, de 182 établissements en 1999, on est passé à 990 en 2013, soit une croissance de 444% en 13 années et une moyenne annuelle de 14,5% (MTE, 2015). Le taux d’occupation des hôtels est resté stable jusqu’en 2011 autour de 49% mais il masque les différences régionales et de qualité, ainsi que des variations saisonnières. Alors que la part importante du tourisme d’affaires exige de développer des capacités d’accueil de qualité, l’offre d’hébergement est limitée.

Opportunités d’investissements

  • aménagement des sites touristiques (parcs nationaux : (Odzala Kokkoua ; Nouablé Ndoki, Conkouati Douli, Ntokou-Pikounda) ;
  • aménagement du site touristique des cataractes (embouchure du fleuve Congo/ Djoue)
  • aménagement du Parc zoologique de Brazzaville ;
  • aménagement du site touristique des chutes de la Loufoulakari ;
  • construction des infrastructures d’hébergement conforme aux normes internationales (hôtels 4 et 5 étoiles) ;
  • exploitation d’agences de voyages ;
  • organisation des évènements culturels et artistiques ;
  • construction d’un complexe touristique à l’île Mbamou ;
  • réhabilitation de l’hôtel COSMOS ;
  • création de l’Institut de Formation Touristique (I.F.T) à Brazzaville ;
  • Projet de création et de gestion des parcs d’attraction et des loisirs à Brazzaville et Pointe-Noire.

Services financiers

La République du Congo est membre de la CEMAC, une communauté économique et monétaire ou six pays membres font usage en commun du Franc CFA, et où la BEAC, institut d’émission des francs de la Coopération financière en Afrique centrale (FCFA), est la Banque centrale des six États. La convertibilité à taux fixe du franc CFA avec l’euro est garantie par la Banque de France depuis 1999, comme cela était précédemment le cas avec le franc français. Depuis cette date, le taux EUR/XAF est de 655,957. Ce mécanisme a l’avantage d’assurer au système monétaire de la sous-région une grande stabilité et une inflation modérée.

Cependant, sur le plan financier, il est fort regrettable que les possibilités d’obtention de lignes de crédit sont limitées dans la CEMAC, conduisant ainsi à la faible contribution du secteur bancaire à l’investissement.

Selon le FMI (2015) , sur 90% d’abonnés, seulement 20% en moyenne ont un prêt ou une ligne de crédit, ce qui est largement inferieur à 37.7% en moyenne dans les pays émergents ou en développement. En plus, dans la CEMAC, près de 70% en moyenne de prêts sont soumis à la garantie dont la valeur dépasse sensiblement en moyenne le montant du prêt.

Au Congo, selon le FMI (2015) seulement 9% de la population adulte possède un compte formel, ce qui est inférieur à la moyenne de la CEMAC. 20% de nantis ont un compte formel contre 1.1% de pauvre, alors que le ratio pauvres/nantis bancable est de 18 environ, ce qui fait du Congo le pays ayant l’inclusion bancaire le plus faible d’Afrique sub-saharienne.

En dehors des monnaies traditionnelles (fiduciaire, scripturale et électronique), vient s’ajouter une autre monnaie ayant pour support le réseau internet. Le développement de cette monnaie (Monnaie Mobile) est rendu possible grâce au développement des techniques de communications et d’information. Celle-ci pourrait peut dans l’avenir contribuer à faciliter l’accès aux services financier, restreint par les banques traditionnelles.

Structure du système bancaire congolais

1) Secteur bancaire

Le secteur bancaire congolais compte à ce jour onze (11) banques dont la dernière à s’implanter est la Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique (BSCA Bank) créée en décembre 2014 avec un capital de 100 millions de dollars (soit 53 milliards de FCFA), elle a pour principal actionnaire la Banque agricole de Chine. Elle est opérationnelle depuis juillet 2015. En sus de BSCA Bank, il ya i) la Banque française Société Générale, installée dans le pays, en 2012 ; ii) le Crédit du Congo, rachetée en 2009 par le groupe marocain Attijariwafa Bank ; iii) la filiale de la Banque Gabonaise et Française Internationale du Gabon (BGFIBank) ; iv) la Banque commerciale internationale, filiale de la Banque Populaire française ; v) la Congolaise de la Banque, filiale de la BMCE marocaine; vi) ECOBANK ; vii) la Banque Espirito Santo Congo, filiale d’une banque portugaise ; viii) la filiale congolaise d’United Bank of Africa du Nigeria (UBA) ; ix) la Banque congolaise de l’Habitat, x) la Banque Postale du Congo.

Le total agrégé des bilans de ces banques était de 2,232.6 milliards XAF en 2014, soit une progression de 15% par rapport à 2013. Le montant global des dépôts s’élevait à 1990.4 milliards, soit 14.7% d’augmentation, couvrant ainsi 89.2% du bilan total.

Le montant global de crédit bruts accordes aux clients était de 1,114.5 milliards XAF en 2014, soit une hausse de 6.1% par rapport a 2013.

Cependant, les banques présentent des contraintes à l’ouverture de compte, ce qui favorise l’épargne informelle (soit 30% de la population) ou la thésaurisation de la monnaie. Par conséquent, 5.5% seulement de la population adulte dispose d’une épargne formelle, plaçant le Congo au second rang dans la CEMAC.

Finalement, en termes de l’offre de services, représentée par le nombre d’agence par habitant, le Congo correspond à la moyenne de l’Afrique Subsaharienne (en tenant compte du nombre de comptes financiers), mais est se situe en bas du classement en termes du réseau bancaire (le Gabon possède un réseau plus développé avec deux agences par clients pour une valeur d’accès élevée de 19%.

En dehors de la Banque postale du Congo et de la Banque Congolaise de l’Habitat où l’Etat contrôle et actionnaire majoritaire, respectivement à 80% et 67,39%, l’État ne contrôle pas d’autres banques commerciales et se limite à des participations minoritaires.

La carte bancaire n’est admise que dans certains hôtels de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le moyen de paiement usuel est le paiement comptant en francs CFA d’Afrique centrale. Chèques, chèques certifiés et ordres de virement sont également utilisés.

2) La Banque Mobile

La monnaie électronique peut être définie comme une créance sur un institut d’émission inscrite non sur du papier (fiduciaire) ou dans des livres (scripturales), mais sur une carte à micro processeur (porte monnaie électronique (PME) ou sur un logiciel (porte monnaie virtuelle (PVM)). Ainsi, elle est considérée comme une dette inscrite sur un support physique ou logiciel.

Avec le développement des techniques de communication et de l’information, elle peut paraitre comme un produit financier novateur. En 2013, deux banques ; BGFI et Ecobank en collaboration avec les compagnies de téléphonie mobile, notamment MTN et Airtel, fournissaient ce service aux clients congolais. La même année, la base de la monnaie mobile était 385 millions XAF en moyenne en 2013, pour un volume d’opération au troisième trimestre de 8.5 milliards XAF.

Les frais de services sont plus compétitifs que ceux des banques classiques. Ainsi, la transaction entre un compte bancaire classique et un compte mobile sont gratuites.

3) Les Etablissements de Microfinances

La micro-finance est dominée par la Mutuelle d’épargne et de crédit (MUCODEC). Ce sous-secteur regroupe 62 établissements dont la majorité est concentrée à Brazzaville (13) et Pointe Noire (23).

A elle seule, les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (MUCODEC), un réseau mutualiste qui dispose d’une Caisse fédérale agréée en tant qu’établissement financier depuis 1992 par la Commission de supervision bancaire (COBAC). Mise en place avec l’appui du Crédit mutuel de France, la MUCODEC apporte un certain soutien aux TPE. Mais elle est pour l’essentiel tournée vers les salariés, surtout de la fonction publique. Elle est implantée dans tous les départements (12 départements sur 12), par la création de nouvelles Caisses Locales, mais aussi des Points de Vente pour répondre aux attentes de nos nombreux sociétaires. En 2015, le réseau MUCODEC compte 52 entités, dont 38 Caisses Locales et 14 Points de Vente répartis sur 49 sites à travers 3 délégations régionales : entités du groupe qui participent à l’effort d’amélioration de l’accueil des sociétaires et à la visibilité des MUCODEC.

En 2014, les dépôts des établissements de micro-finance ont été de 249 milliards, soit une augmentation de 13.3% par rapport à 2013. Les crédits accordés en 2014 s’élevaient à 63.7 milliards XAF, soit une hausse de 8.6% par rapport à 2013.

La Caisse de participation à la promotion des entreprises et à leur développement (CAPPED)

La CAPPED, est aussi une autre microfinance de la première catégorie de type associatif, créée en en 1991 par le Forum de Jeunes Entreprises du Congo.

Elle compte en 2015, douze (12) agences dont 6 agences à Brazzaville, 3 à Pointe-Noire, une agence à Dolisie, Ouesso et Gamboma.

La CAPPED a pour mission de contribuer à la promotion des initiatives économiques et sociales de ses membres. Elle collecte l’épargne, rémunère à 4%, qui alimente un fonds de 3,5 milliards de FCFA, et octroie des crédits, destinés à financer des activités de commerce ou de transformation de ses adhérents. Elle fait aussi les paiements déplacés ou transferts de fonds.

Les établissements de micro finance de transfert d’argent

En dehors des grandes sociétés internationales de transfert d’argent (Wester-Union ; Money gram, etc.), il y a au Congo trois grandes institutions nationales de transfert d’argent qui concentrent leurs affaires dans ce domaine, notamment Chardan Farell, ainsi que quelques agences de moindre importance. En outre, toutes les caisses des grands réseaux (MUCODEC, CAPPED et autres) offrent ce service profitable.

Le modèle commun d’affaires de ces institutions est la recette d’un montant à un guichet et son transfert à un autre guichet du pays à l’intérieur du réseau. Le client informe le prestataire du nom du bénéficiaire et de l’agence où l’argent doit être transféré, et reçoit un numéro de transaction secret. Puis, il communique au bénéficiaire, par téléphone, le montant de la transaction afin que celui-ci puisse se présenter au guichet de recette indiqué muni d’une pièce d’identification et du numéro de transaction. L’opération peut être conclue en quelques minutes, si le bénéficiaire est déjà présent à l’agence de recette, ce qui est le cas habituel.

Ce modèle est possible grâce à l’expansion géographique des réseaux cellulaires et la pénétration des cellulaires sur tout le territoire du pays. Les grandes institutions offrant ce service ont été dynamiques dans le pays, maîtrisant bien leurs services et les risques, et ont pu s’étendre dans toutes les régions du pays.

4) Les assurances :

Le Congo est membre de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), affiliée à l’OHADA. Toutes les entreprises du secteur, assureurs comme courtiers, sont régies par les règles édictées par cette organisation régionale. Au niveau local, le contrôle du respect de ces règles est assuré par la Direction nationale des assurances placée sous la tutelle du Ministère des Finances. Son fonctionnement, est financé par un prélèvement de 1 à 1,5 % du chiffre d’affaires des compagnies inscrites.

Au cours de l’année 2014, le montant total des primes encaissées a été de 71milliards de FCFA, pour un montant global des sinistres payés de 17 milliards de FCFA. Le montant des primes cédées en réassurance a été de 33 milliards de FCFA (DGE, 2015).

Le secteur des assurances dégage donc un chiffre d’affaires global suffisant pour attirer de grands assureurs européens, au moment où ces derniers ont tendance à se désengager de la plupart des marchés de petite taille d’Afrique sub-saharienne.

A la différence du reste du marché africain où opèrent de nombreuses compagnies d’assurances (plus de 20 pour le seul Cameroun), le marché congolais ne compte que six (6) opérateurs, dont quatre dans la branche générale type incendie-accident et risques divers (IARD), et deux dans la branche vie.

La règlementation de la CIMA, impose que tout risque situé sur le territoire congolais soit assuré que par une société congolaise. Toutefois pour les risques importants comme ceux liés au pétrole ou aux mines, le mécanisme des « frontings » est appliqué après autorisation du Ministre des Finances. Les assurances obligatoires en République du Congo sont : les assurances à responsabilité civile automobile, l’assurance scolaire et sportive, l’assurance des marchandises importées de tout du monde au Congo Brazzaville, l’assurance tous risques chantiers, l’assurance responsabilité décennale et la carte rose CEMAC attachée à l’assurance automobile.

Les sept (7) Compagnies d’assurances sont :

  • Les Assurances et Réassurances du Congo (ARC) ;
  • Les Assurances Générales du Congo (AGC.SA) ;
  • Les Assurances Générales du Congo Vie (AGC VIE)
  • La Nouvelle Société Interafricaine d’Assurances du Congo (NSIA-Congo) ;
  • La Nouvelle Société Interafricaine d’Assurances du Congo VIE (NSIA VIE-Congo) ;
  • Allianz Africa, filiale du groupe Allianz (Allemagne, ex AGF-France) ;
  • La société Colina, filiale du groupe Saham.

En terme d’intermédiaire, on recense plus de treize (13) courtiers dont des courtiers internationaux comme ASCOMA Congo ; Gras Savoye, etc. et des courtiers locaux parmi lesquels figurent CCDE, H de B, 2i, MT, Global Conseils & Assurances, Africo… Ces courtiers d’assurances doivent disposer d’une garantie financière de 10 millions de FCFA avant d’être autorisés à exercer par le Ministère de tutelle. Les agents généraux sont plus d’une vingtaine sont soumis au principe de l’exclusivité de la compagnie commettante pour un territoire donné.

Opportunités d’investissements

  • Investissement dans une banque de développement
  • Investissement dans une banque d’affaires
  • Investissement dans le secteur de la micro finance
  • Investissement dans le secteur des assurances
  • Investissement dans un fond de garantie pour l’accompagnement des promoteurs dans la création d’entreprises et/ou pour l’appui des entrepreneurs dans la réalisation de nouveaux investissements.
  • Investissement dans les financements innovants comme le mobile banking

 

L’accès à un marché de plus de 174 millions de consommateurs

Investir au Congo Brazzaville, c’est bénéficier :

  • du marché intérieur du Congo ;
  • du marché de la CEMAC et de la CEAC ;
  • Brazzaville et Kinshasa, séparées par le fleuve Congo sont les capitales les plus rapprochées du monde. Cette proximité géographique donne potentiellement au Congo l’accès à un marché de 77,3 millions de consommateurs de la RDC.

Un cadre légal et règlementaire non discriminatoire

  • La liberté d’entreprendre est garantie par la Constitution et la Charte des investissements ;
  • Toute personne physique ou morale, quelque soit sa nationalité, est libre de :
  • entreprendre sur le territoire de la République du Congo, une activité agricole, minière, industrielle, forestière, artisanale, commerciale ou service dans le respect des lois et règlements de la République ;
  • importer ou exporter les matières premières ou consommables, les produits semis ouvrés, les biens d’équipement, les matériels de l’outillage nécessaires aux activités économiques ;
  • déterminer la politique de production et conduire celle d’embauche et de commercialisation y relatives ;
  • choisir ses clients et ses fournisseurs et fixer les prix ;
  • le Congo garantie les droits de propriété liés aux terrains, immeubles, aux valeurs mobiliers et la propriété intellectuelle ;
  • l’existence des voies de recours ou des traités avec les centres d’arbitrage ;
  • l’existence des conventions fiscales entre le Congo et d’autres pays ;
  • l’existence des conventions sous régionales de protection et de règlement des différends relatifs aux investissements ;
  • l’existence des accords bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements.

 

B/ Les outils à l’investissement

  • Le Code des investissements
  • La chartre des investissements
  • L’Agence des promotions des investissements
  • les mesures d’incitations fiscales
  • Les régimes privilégiés

Les entreprises nationales et étrangères peuvent bénéficier des avantages de la Charte des investissements selon trois (3) régimes :

  • Régime G : Régime de soutien aux grandes entreprises qui réalisent un investissement supérieur ou égal à 100 millions de francs CFA ;
  • Régime S : régime de promotion pour les petites et moyennes entreprises qui réalisent un investissement au moins égal à 30 millions de francs CFA et inférieur à 100 millions de francs CFA.
  • Régime de la zone de développement préférentielle
  • Mesures d’incitations

Il y a quatre (4) mesures d’incitations : incitation à l’exportation, au réinvestissement des bénéfices, l’implantation dans les zones enclavées, à l’investissement à caractère social et culturel.

  • a. Incitation à l’exportation
  • b. Incitation au réinvestissement des bénéfices
  • c. Incitation à l’implantation dans les zones enclavées
  • d. Incitation à l’investissement à caractère social et culturel

(Tableau synthétique du Code général des impôts)

  • Amélioration continue du climat des affaires.

Soucieux d’améliorer continuellement l’environnement des affaires, le gouvernement Congolais a mis en place depuis 2017, un comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires. Il s’agit de l’organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière d’amélioration du climat des affaires au Congo.

Ce comité est chargé de :

  • analyser et proposer des mesures administratives et juridiques relatives à l’amélioration du climat des affaires ;
  • promouvoir et accompagner toutes les actions permettant d’améliorer le climat des affaires ;
  • assurer la coordination de toutes les actions des ministères en matières d’amélioration du climat des affaires ;
  • veiller à la bonne mise e œuvre de toutes les mesures susceptibles d’améliorer le climat des affaires ;
  • interpeller et contraindre les structures qui n’appliquent pas les mesures visant à améliorer le climat des affaires ;
  • veiller à l’amélioration de la position du Congo dans les classements internationaux en rapport avec les bonnes pratiques des affaires.

Le dit comité  s’est réuni pour la première fois le 13 février 2018.
Ces dernières années, le gouvernement Congolais  a pris plusieurs textes dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.  Parmi lesquelles on peut citer, celui relatif à la domiciliation de l’entreprise à l’adresse personnelle du dirigeant. En effet, désormais, toute entreprise individuelle ou SARL, peut avoir pour lieu d’exercice de ses activités ou siège social, le domicile de son dirigeant, avec adresse géographique précise, déclaré à l’agence congolaise pour la création des entreprises au moment de la création ou de la modification des statuts.

Par ailleurs, l’Etat congolais a institué la signature électronique à l’agence congolaise pour la création des entreprises. Une agence qui centralise désormais les formalités de création, de modifications diverses et de radiation d’entreprises.

 

–       Les zones économiques spéciales

Le Congo contient quatre (4) zones économiques spéciales à savoir :

1. La zone économique spéciale d’Oyo / Ollombo qui couvre une superficie de 760.318 hectares.

Les activités retenues dans cette zone sont : Production de cultures alimentaires et de rente; Elevage du bétail; Transformation des produits agricoles (catégories comestibles); Transformation des produits agricoles (catégories non‐comestibles); Sylviculture; Pisciculture ; Services commerciaux; le Tourisme, La recherche, Les services financiers.

  1. La zone économique spéciale de Pointe-Noire qui couvre une superficie de 3150 hectares.
    Les activités retenues sont: les produits pétroliers raffinés ; les métaux et l’ingénierie ; les produits chimiques ; l’industrie alimentaire et des boissons ; les produits minéraux non métalliques ; le bois et les produits dérivés du bois ; le papier et les produits du papier ; la production des produits en plastique et verrerie ; etc.
  2. Zone économique spéciale de Ouesso qui couvre une superficie de 64.520 hectares.
    Les activités retenues sont : la transformation industrielle du bois en sciage et contreplaqué, la production des meubles et les constructions immobilières; le développement des cultures de café et de cacao et la création de l’agro-industrie par la transformation de ces cultures; la culture de la filière palmeraies : la recherche et les services financiers
  3. La zone économique spéciale de Brazzaville qui couvre une superficie de 164.100 hectares.
    Les activités retenues sont: transformation de l’huile de palme, en huile alimentaire et en savon; l’horticulture (fleurs, fruits et légumes); les matériaux de construction (ciment, granulats, briques/carreaux) ; la logistique (transport, conditionnement, stockage, etc.) ; les énergies renouvelables, avec la production de bioéthanol de sucre de canne et de biodiesel d’huile de palme ; etc.